SCPI : comment les gérer au mieux ?

La possibilité d’investir dans l’immobilier à taux bas crée une tendance, de la part des jeunes actifs, à miser sur les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier). Dans les faits, la manœuvre est-elle avantageuse fiscalement ?

Pourquoi investir dans un SCPI ?

Acheter des parts au sein d’une SCPI est avantageux fiscalement pour trois raisons. Tout d’abord, il s’agit d’un des rares placements immobiliers qu’il est possible de mener à bien sans engager le moindre apport personnel. En effet, il est tout à fait envisageable de « s’offrir » les parts de SCPI voulues avec un crédit, qui recouvre l’intégralité des sommes engagées. Dans le cadre actuel où les taux sont bas, cette stratégie offre de multiples ouvertures à celles et ceux qui rêveraient d’investir dans la pierre mais ne disposent pas de l’apport nécessaire initial. De plus, l’effet de levier fiscal se crée naturellement : les intérêts d’emprunt peuvent se déduire des revenus fonciers, ce qui peut s’avérer profitable au regard de l’imposition. Enfin, les investissements dans une SCPI profitent d’une facilité de gestion des parts reconnue, ce qui est particulièrement rassurant pour les particuliers désireux de se lancer dans un tel projet.

Gérer une SCPI, faut-il un syndic ?

Les syndicats immobiliers demeurent incontournables pour la gestion d’une copropriété (par exemple les immeubles ou locaux d’entreprises partagés), même en SCPI. En l’état actuel des choses, en cas de travaux à effectuer sur le bâti, ils représentent le meilleur moyen d’accorder les besoins individuels et collectifs de l’ensemble des copropriétaires. Souvent critiqués pour leur façon de mener leurs affaires ou l’accès aux informations, les syndicats ont été mis au pas récemment grâce aux lois Alur et Elan qui les obligent à créer un fonds de documents dématérialisés et gratuits disponibles pour tous ses membres. Dans la lignée de cette évolution, un nombre grandissant de personnes font le choix du syndic en ligne. Dans le cadre d’une SCPI, l’investisseur s’offre ainsi l’accès à l’intégralité des documents et décisions prises dont il pourrait avoir besoin pour la gestion de ses parts.

Quelles limites à la SCPI ?

Les SCPI ne sont pas des produits d’épargne sans risques. La fin de crédit peut offrir quelques mauvaises surprises, car la rémunération affichée des parts à 4,5% n’est pas garantie. De nombreux banquiers recommandent de diversifier ses parts de SCPI afin de limiter les risques et investir sereinement.

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