La France exploite mal la défiscalisation dans les PME via le crowdfunding

Ceux deux phénomènes connaissent un succès fulgurant dans notre pays, mais peu de personnes savent qu’il est possible de les rassembler afin de jouir pleinement de chacun des dispositifs. Pour comprendre cet attrait, il suffit de s’attarder sur le crowdfunding qui est décliné en trois secteurs.

Investir dans une PME française pour obtenir un avantage fiscal

Les individus qui souhaitent avoir recours à l’investissement participatif peuvent jouir d’un don, d’un capital ou encore d’un prêt. À chaque fois, des conditions à respecter sont mises en avant, mais dans la plupart des cas, ce sont les concepts de défiscalisation qui suscitent un engouement aussi fort. En effet, grâce à des actions, il est tout à fait envisageable d’obtenir une déduction fiscale, mais il est judicieux de cibler une PME spécifique. Celle-ci ne doit pas dévoiler un chiffre d’affaires supérieur à 50 millions d’euros, le nombre d’employés doit être inférieur à 250 et l’administration fiscale doit appliquer l’impôt sur les sociétés ou celui dédié aux revenus.

Les foyers soumis à l’ISF bénéficient d’un taux de 50%

Le principal atout pour cette défiscalisation, via le crowdfunding, concerne tous les foyers qui sont soumis à l’ISF. Dans un tel contexte, ils peuvent bénéficier d’un avantage fiscal aux alentours de 45 000 euros au maximum puisque le pourcentage appliqué est de 50% contre 18% si votre foyer est touché par l’impôt sur le revenu. Ces deux situations vous donnent les moyens de jouir d’avantages à l’entrée, mais il est possible de bénéficier d’une réduction à la sortie avec le compte PEA PME. Les actions devront être conservées pendant 5 ans au minimum afin de recevoir une exonération.

Le Royaume-Uni exploite largement ce procédé

La France pourrait largement tirer profit de ce concept, mais notre pays ne semble pas accorder une attention significative à ce projet. Pourtant, l’investissement participatif dédié à la défiscalisation serait en mesure de favoriser la création d’emplois. Il suffit de comparer les chiffres avec ceux du Royaume-Uni pour comprendre que la différence est réelle. En effet, 200 000 emplois marchands ont été référencés en 2015 pour la France alors que ce pays voisin a pu identifier dans le même secteur près de 1.18 million d’individus supplémentaires. Le Royaume-Uni est donc considéré comme le champion de la création d’emplois et cela est sans doute expliqué par une levée de fonds beaucoup plus importante.

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