Taux bas, alliance d’assurances : l’âge d’or de l’immobilier

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C’est une année exceptionnelle pour le marché de l’immobilier. Le secteur affiche des taux de crédit au plus bas, rivalisant avec ceux de 2019, déjà historiques. En prime, une ligue d’assureurs-emprunteurs créent une alliance unique dans l’objectif d’implémenter une réelle concurrence dans le milieu, en opposition aux assurances bancaires. 2021 semble alors être l’année idéale pour investir en immobilier.

Du changement pour les assureurs-emprunteurs

L’annonce date du 28 juin, avec la révélation de l’APCADE : l’Association pour la Promotion de la Concurrence en Assurance des Emprunteurs. Derrière cette association se cachent sept assureurs-emprunteurs et un courtier. Leur volonté est de tenir tête aux bancassureurs, qui continuent d’exercer une main mise forte sur le marché. L’objectif de cette alliance serait ainsi de promouvoir une concurrence saine, avec des prix plus bas pour diversifier le marché. L’intérêt pour les emprunteurs est énorme, car le budget que représente l’assurance sur leur prêt immobilier est conséquent. Les banques préfèrent généralement que l’emprunteur passe par l’assurance interne, ce que regrettent évidemment les assureurs-emprunteurs. Ils pointent du doigt une mauvaise foi des bancassureurs, qui tendent à imposer leur contrat pour pouvoir bénéficier d’un prêt ou qui ne préciseraient pas forcément les autres options à disposition des acheteurs. Pourtant, la législation est claire et cherche également à promouvoir cette concurrence bénéfique. Cette alliance des groupes Allianz, April, Aéma, Aviva France, MNCAP, MACSF, Maif et Malakoff Humanis pourrait ainsi inciter plus facilement les consommateurs à se tourner vers un spécialiste pour choisir l’assurance adaptée à son projet. En effet, avoir recours aux nombreux spécialistes, tels que des courtiers immobiliers qui ont une connaissance fine des assureurs-emprunteurs, facilite toute démarche. Les emprunteurs ont toute liberté sur l’assurance qu’ils choisissent, qu’elle soit interne ou externe à leur prêt. Il faut toutefois s’assurer que les garanties signées soient les mêmes que celles demandées par la banque.

La folie des taux de crédit immobilier en 2021

En plus des baisses de prix souhaités par les assureurs-emprunteurs afin d’encourager une concurrence positive, le secteur immobilier se voit frappé par les plus faibles taux jamais enregistrés. L’affaire est historique et continue de surprendre les spécialistes. Cela concerne tant les taux des crédits immobiliers proposés par les banques que les taux d’usure. Si cette évolution peut avoir un impact négatif sur certains ménages, de nombreux Français ont sauté sur l’occasion pour investir en immobilier. Le secteur a en effet remarqué un bond dans la demande qui a plusieurs conséquences. D’une, le nombre de biens sur le marché a fortement baissé, car ils sont enfin revendus. Généralement, les acheteurs privilégient des biens plus grands que les moyennes des années précédentes et, surtout, de l’immobilier décentralisé. Les ventes s’effectuent en prime plus rapidement qu’avant, comptant 80 jours en moyenne. Investir en immobilier en 2021 semble alors concilier meilleur taux, pour plus de budget, des opportunités d’achat plus grandes et, surtout, plus rapides. Cette baisse des taux de crédit entraîne toutefois également une baisse des taux d’usure. C’est le seuil maximum d’emprunt que peut autoriser une banque. Les taux sont à un plus bas historique, affichant par exemple 2,48% pour les prêts de 20 ans et plus. Calculé tous les trois mois sur les taux moyens, le taux d’usure met donc un moment à se réajuster. Si les taux de crédit des banques venaient à remonter, ce temps de délai pourrait créer un effet de ciseau à l’impact négatif sur certains ménages. De nombreux spécialistes appellent alors à créer des protections particulières à appliquer quand les taux sont aussi bas.

Mettre à profit ces changements : où investir ?

Taux au plus bas, assureurs-emprunteurs à la démarche positive, c’est peut-être l’âge d’or de l’immobilier moderne. Investir devient alors une véritable opportunité, qui assure probablement de s’offrir des biens en accord avec les nouvelles manières de vivre. Le secteur a en effet vu un grand changement en terme d’investissement. Les résidences secondaires sont de plus en plus populaires, mais beaucoup achètent également leur premier bien dans des zones décentralisées. Les acheteurs s’éloignent des grosses métropoles et privilégient les villes derrière les 10 plus grandes cités de France. Angers, Rennes ou Saint-Étienne gagnent ainsi en popularité. De nos jours, impacté par la crise et l’envie de liberté, cela rime avec des envies d’habitations dans des espaces ouverts, verts et spacieux. Paris, par exemple, est bien loin de convaincre. Les prix auraient même chuté de 6% sur le premier semestre de 2021, les appartements de la capitale délaissés. Au contraire, le pavillon revit son heure de grâce. En province ou à quelques kilomètres de Paris, loin de la pollution de la ville, investir dans ce type de logement peut être la bonne idée. Certaines régions voient alors leur prix au mètre carré flamber. C’est le cas de la Bretagne, par exemple, qui affiche une hausse de 13,7% en moyenne sur son mètre carré. La Normandie n’est pas très loin, révélant une augmentation de 10,5%.

Les avantages fiscaux d’un investissement immobilier

Cette évolution ne déterre pas les ambitions des investisseurs. L’immobilier, après tout, reste un projet ambitieux qui apporte de nombreux bénéfices. En effet, il est toujours bon de se remémorer pourquoi investir en immobilier est aussi populaire, à tel point qu’on oublie souvent que d’autres secteurs, comme l’art ou le forestier, peuvent également être intéressant d’un point de vue fiscal. Avant tout, posséder un bien, c’est avoir l’opportunité de se défaire d’un loyer à payer. Pour les investisseurs, c’est aussi une source de revenus complémentaires. 59% des Français propriétaires considèrent d’ailleurs leur investissement immobilier ainsi en premier lieu. Non seulement l’immobilier permet de gonfler ses revenus, il assure également, selon le bien et la manière dont l’investissement a été réalisé, de profiter de certains avantages fiscaux. Par exemple, en procédant à un achat en loi Pinel, le propriétaire acquiert un bien neuf, à construire ou à rénover sur lequel il peut bénéficier d’une réduction sur son taux d’imposition pouvant atteindre 21%. La valeur de la réduction varie selon les conditions de revenus et de location. Cet avantage toutefois doit être pris en main rapidement, car la loi Pinel ne serait pas renouvelée après 2021. Il faudra alors garder un œil sur les opportunités législatives à être prochainement implémentées.

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