Assurance-vie et défiscalisation : comment retirer ses bénéfices sans imposition ?

Jeune famille qui fait un calin
L’assurance-vie a la cote ! Et pour cause : les Français n’ont jamais autant épargné. En effet, si la crise a assombri l’horizon économique de beaucoup de salariés et d’entrepreneurs, elle aurait également permis à certains de mettre de l’argent de côté et d’épargner. Selon une étude réalisée en 2021, les montants cumulés enregistrés en assurance-vie ont dévoilé une augmentation de 5 % depuis l’année passée. Zoom sur cette épargne qui rencontre de plus en plus de succès.

Votre contrat a 8 ans ou plus ?

Contrairement à ce que l’on peut penser, l’assurance-vie n’est pas une épargne fermée. Même s’il est plus avantageux de laisser son argent fructifier et dormir quelque temps pour bénéficier du taux de rendement, il est possible d’effectuer le retrait de son argent à tout moment de la vie, quelle qu’en soit la raison. Seulement voilà, si un contrat d’assurance vie permet de bénéficier d’une épargne avec exonération d’impôt, il faut savoir que retirer son argent nous rend imposables. Cependant, il existe des moyens ou des situations dans lesquelles on n’a pas à payer pour effectuer un retrait. Si vous avez par exemple souscrit votre contrat depuis 8 ans ou plus, l’imposition ne sera pas aussi élevée. En effet, après ce délai, un abattement est mis en place. Il est de 4 600 € pour les célibataires et de 9 200 € pour les personnes mariées ou pacsées. Les personnes concernées sont ainsi imposables une fois l’abattement effectué sur le montant initial. Malgré des lois régissant la plupart des aspects de nos contrats, toutes les assurances-vie ne se valent pas. Il est ainsi conseillé de se renseigner davantage sur les services proposés par toutes les enseignes spécialisées. Il également possible d’aller s’informer auprès de certains comparateurs qui proposent, notamment, cet avis sur Linxea.

Qu’en est-il en cas d’imprévu ?

Lors d’un imprévu, il est normal de vouloir retirer tout ou une partie de son argent épargné en assurance-vie. Ce type de contrat bénéficiant d’une grande souplesse, le retrait n’est donc pas un problème. Si l’on souhaite cependant être exonéré d’impôt pour motif d’imprévu, il faut savoir que tous les événements de la vie ne sont pas valables. Ainsi sont inscrits aux contrats les épisodes suivants : licenciement, mise à la retraite anticipée, invalidité de 2e ou 3e catégorie ou mise à l’arrêt d’une activité survenue à la suite d’une liquidation judiciaire. Ces imprévus peuvent toucher toute personne concernée ou son conjoint. L’exonération se produit alors dans l’année suivant la mise en retraite, l’invalidité, l’arrêt de l’activité ou le licenciement. À noter que pour ce dernier, l’exonération doit être effective avant la reprise d’un autre emploi. Il faut par contre savoir qu’une rupture conventionnelle ou la fin d’un CDD (Contrat à Durée Déterminée) ne donne droit à aucun avantage fiscal.

Un transfert avantageux de votre assurance-vie vers votre PER

Depuis l’année 2020, un nouveau type d’épargne a vu le jour : le PER. Le Plan d’Epargne Retraite est destiné à tous ceux qui souhaitent épargner à titre individuel pour compléter leur future retraite. Un transfert d’un compte assurance-vie à un compte PER peut être très intéressant d’un point de vue fiscal si la souscription de l’assurance-vie a plus de 8 ans. En effet, pour toute opération effectuée d’ici fin 2022, les épargnants voient leurs avantages fiscaux doubler. Le transfert effectué vers le PER permet d’office un abattement fiscal sur le montant transféré de 4 600 € pour les personnes célibataires et de 9 200 € pour les personnes mariées ou pacsées. Ajoutons à cela l’exonération de base prévue, comme nous l’avons précédemment énoncé, pour tous ceux qui ont un contrat d’au moins 8 ans, de ces mêmes montants. Ces deux paramètres réunis peuvent permettre une défiscalisation totale. Attention tout de même, car il faut également respecter quelques conditions concernant le PER : l’exonération sur le gain transféré ne peut se faire que si la retraite de l’intéressé est dans plus de 5 ans et si les gains sont intégralement reversés de l’assurance-vie au PER avant le 31 décembre 2021.

L’assurance-vie, une épargne aux multiples avantages

Si la défiscalisation est sans doute l’avantage le plus énoncé par les détenteurs d’assurances-vie, d’autres avantages à la souscription sont tout aussi intéressants :
  • Un bon taux de rendement : le taux de rendement de l’assurance-vie, de 1,1 %, reste le plus avantageux de tous les types d’épargne existants tels que le livret A ou le PEL.
  • Une épargne souple : nous l’avons vu précédemment, l’assurance-vie est, contrairement aux idées reçues, un plan d’épargne très souple. Selon les besoins (l’achat d’une nouvelle voiture par exemple), il est possible de procéder à un rachat partiel ou total de la somme épargnée. Il y a également la possibilité de demander une avance à l’assureur pour tous ceux qui ne souhaitent pas voir fondre leur capital.
  • Une transmission hors succession : c’est là tout l’intérêt de l’assurance-vie, pouvoir assurer ses arrières et ceux de sa famille. Lors de la souscription, il sera alors demandé à qui l’on doit reverser la somme capitalisée. Lors d’un décès, la somme est alors reversée aux ayants droit avec une fiscalité très avantageuse.

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